Comment fonctionne Google ? En voilà une bonne question ! C’est sans doute l’interrogation principale à laquelle il faudrait tenter de répondre lorsqu’on se lance sur Internet. C’est pour cela que j’ai décidé d’aborder ce sujet dans mon premier article, avant de te parler de la rédaction web. En effet, il est essentiel de comprendre un minimum le mode de fonctionnement de ce moteur de recherche à partir du moment où l’on a une activité sur le web (du blog purement personnel au site e-commerce). L’intérêt principal, c’est d’être lu, que le site attire des visiteurs, sinon à quoi bon ? Pour ce faire, il faut apprivoiser Google. Je te dévoile dans cet article des éléments généraux pour tenter une approche positive avec la bête et tu verras que ce n’est pas si compliqué que ça.
Mise au point sur le « sujet Google »
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à mettre les choses au clair. Ici, je vais parler essentiellement de Google. Il existe bien évidemment d’autres moteurs de recherche (Yahoo, Bing). Parmi eux, il y en a même qui se qualifient de moteurs de recherche « éthiques » (Ecosia, Lilo, Ecogine…). Peu importe l’avis que l’on a sur tout ça (pour ma part, j’utilise Google et Ecosia la plupart du temps). Si je m’attarde spécifiquement sur Google, c’est pour la simple et bonne raison qu’il est actuellement le plus puissant de tous.
Rien qu’en France, c’est encore plus de 90% des internautes qui utilisent Google pour effectuer leurs recherches (selon les chiffres de février 2019). De plus, les moteurs de recherche éthiques ne sont pas vraiment indépendants. Ce sont d’ailleurs des métamoteurs : ils collaborent avec Google, Yahoo et Bing (les généralistes) et dépendent de leur régie publicitaire. À titre d’exemple, lorsque tu effectues une recherche avec Ecosia, celui-ci te propose des résultats qui auront été fournis en amont par Bing. Si Ecosia peut planter des arbres grâce aux recherches en ligne, c’est parce qu’il utilise ses revenus. Ceux-ci ont été générés plus tôt par de la publicité, là encore détenue par Bing.
En bref, rien n’est tout rose (ou tout vert vu qu’on parle de moteurs de recherche éthiques), mais ce n’est pas le propos. On se concentrera donc sur Google et son algorithme parce que c’est lui qui occupe la première place du podium 🥇 . Les rédacteurs web doivent garder à l’esprit qu’ils rédigent pour Google et doivent faire en sorte d’optimiser leurs textes selon ses exigences.
Les informations concernant l’algorithme sont bien gardées
Eh oui ! C’est la première révélation de cet article. Plus sérieusement, personne n’est capable d’affirmer sans sourciller comment fonctionne l’algorithme de Google. Afin que son logiciel ultra puissant puisse proposer autant de résultats pertinents, de façon aussi rapide et précise, on se doute bien que la recette magique ne va pas être dévoilée facilement. Les nombreuses mises à jour de Google donnent du fil à retordre aux professionnels du SEO (ou référencement naturel). Ils tentent, au fur et à mesure de leurs expériences, d’en percer les mystères. Si Google daigne bien donner, dans les grandes lignes, quelques infos concernant ses mises à jour, il faut dès lors faire de la veille permanente.
Ainsi, j’en profite pour éclaircir un point crucial qui te servira pour comprendre le reste. Le SEO est loin d’être une science exacte. Il y a certes, des éléments concrets et reconnus à prendre en considération pour obtenir des résultats, mais rien n’est acquis. Pour apparaître sur la première page des résultats de Google et espérer obtenir le plus de visiteurs possible, il faut connaître les bonnes pratiques et être à l’affût des nouveautés. Google évolue vite, dans l’unique but de proposer aux internautes la meilleure expérience qui soit. Ces derniers doivent trouver rapidement la réponse à leur requête, sans avoir à chercher trop longtemps. Afin que Google puisse offrir un bon contenu, il s’aide en réalité de plusieurs petits algorithmes qui ont chacun un rôle prédéfini.
Des liens propres avec Google Penguin 🐧
Il s’agit d’une mise à jour de l’algorithme PageRank faite en 2011. Elle vise principalement à pénaliser les sites qui abusent du spam et des liens de mauvaise qualité. Malheureusement, on voit de tout sur Internet et les pratiques douteuses pour espérer attirer plus d’internautes sont légions. Il fût un temps où, pour pouvoir bien classer son site, il fallait entre autres obtenir pas mal de backlinks (le lien d’un site qui pointe vers le mien par exemple). Pour faire simple, un backlink, c’est comme une recommandation. Si un site parle de moi et me mentionne, cela envoie un message positif. Les backlinks embellissent mon image et Google prend ces recommandations comme un bon point et me valorise en positionnant mieux mon site. Certains ont donc abusé des backlinks pour tenter de remonter tout doucement, mais sûrement, dans les premiers résultats de Google.
Penguin est alors arrivé et a remis les choses au clair : il mesure désormais la qualité de ces liens retours. Ils ne doivent pas provenir d’ancres suroptimisées avec toujours les mêmes mots clés. Ces liens doivent aussi être légitimes, c’est-à-dire appartenir à la même thématique. Si j’espère obtenir un backlink, je ne vais pas demander au garage du coin de mentionner mon site. Cela n’aurait aucun sens.
✅C’est comme tout dans la vie, il vaut mieux être naturel et faire les choses sans tenter de contourner les règles. Une bonne stratégie de netlinking se construit avec le temps et avec bon sens. D’ailleurs, il s’avère que le poids des liens pèse moins lourd dans la balance qu’avant. Google a tendance à privilégier d’autres critères.
Un contenu de qualité avec Google Panda 🐼
Cette mise à jour est sans doute une des plus importantes, puisqu’elle part à la chasse au contenu de mauvaise qualité. On veut du vrai, de l’authentique, des informations qui apportent une valeur ajoutée à l’internaute qui prend le temps de les lire. Là encore, de nombreux sites ont été créés dans l’optique de berner Google. C’était la porte ouverte aux spams, au contenu pauvre et sans intérêt, avec un champ sémantique peu développé et des tournures de phrases alambiquées, au bourrage de mots-clés les plus tapés par les internautes… Au final, c’était écrire pour écrire, avec du vide donc. Un gros nettoyage de printemps est ainsi opéré par Panda : il met à l’écart les sites faibles qui ont réussi malgré tout à se hisser au premier rang. Ceux dont le contenu est mal rédigé, qui n’ont pas une bonne structure, qui n’apportent rien aux lecteurs.
Il faut comprendre que tous les jours, l’algorithme scanne scrupuleusement des milliers de nouvelles pages publiées. Ce dernier veut en sélectionner les meilleures, qui pourront intéresser les internautes pour telle requête. Si demain tu effectues une recherche : « Comment faire pousser des tomates sur son balcon« , afin que tu puisses avoir ces résultats mis en avant sur cette première page, Google aura lu et scanné toutes les pages reprenant cette requête pour te sortir le meilleur. A priori, il y a toujours moyen de contester son classement, Google n’est pas parfait. Attention également au contenu dupliqué, on vous voit (et Google aussi), les gens qui piquent le contenu des autres et le postent tel quel sur leur site !
✅La qualité du contenu est donc primordiale. Cela passe par : pas ou peu de fautes d’orthographe et de typographie, un vocabulaire riche et varié, des phrases claires, une bonne structure de texte grâce aux balises HTML… Je sais, cela peut paraître compliqué, c’est pour ça que le rédacteur web est là. Il connaît toutes les ficelles et sait ce qu’il faut éviter.
Une expérience utilisateur garantie avec Google Phantom 👻
Avec le temps, le moteur de recherche l’a bien compris : il est essentiel pour lui de maintenir sa réputation en proposant dans les premières pages de résultats des sites « bien sous tout rapport ». J’entends par là des sites qui plaisent aux internautes et qui sont agréables à consulter. La mise à jour Phantom, effectuée en 2015, intervient directement dans la continuité de Panda. Son mantra : la qualité avant tout. Alors oui, cela ressemble beaucoup à ce que j’ai dit plus haut. Les différences sont subtiles, mais elles existent.
Les erreurs misent en cause sont les pages qui ont un faible contenu, qui sont remplies de publicité intempestive, qui présentent des erreurs techniques… Une accumulation de points négatifs qui peuvent altérer « l’expérience utilisateur » et pousser parfois l’internaute à quitter un site. Google part du principe que si un site est bon, qu’il propose un contenu intéressant, le visiteur va s’attarder dessus. Ce dernier pourrait même avoir envie d’explorer d’autres pages. Plus c’est long, plus c’est bon !
✅Quand on crée un site, il faut penser avant tout à l’internaute. Un beau design, un agencement clair, pas de bug, pas de temps de chargement interminable, un contenu rédactionnel propre… D’autres éléments plus techniques sont à respecter bien sûr, mais on a dit qu’on faisait dans la simplicité.
Comment fonctionne Google : un système de tri (très) sélectif
Grâce à toutes ses mises à jour (là encore, je n’ai cité que les principales), l’algorithme de Google est de plus en plus performant. Au quotidien, il se livre à un tri massif en scannant toutes les pages publiées. D’ailleurs, il est important de savoir qu’un site n’est pas analysé en un seul « bloc ». Les robots analysent l’ensemble du contenu du site, page par page. Ils vont alors crawler le tout : imagine des petits robots qui se baladent partout sur une page pour décrypter les informations. Ils vont analyser le texte, repérer les mots-clés importants et s’aider de la structure du texte.
Pour les épauler dans leur travail, il est donc primordial de bien baliser le contenu. Pas de panique, pas besoin de s’y connaître en code ! La plupart des CMS comme WordPress le font automatiquement pour nous. Il suffit de sélectionner les bons titres et sous-titres, qui construiront le squelette de l’article. Enfin, une fois la page lue, les robots vont la classer puis l’indexer. C’est comme un répertoire géant dans lequel l’algorithme va puiser pour sortir les réponses qui correspondent le mieux à la requête tapée par l’internaute.
Ce qu’il faut retenir
J’ai brassé large, mais voilà ce qu’il faut savoir principalement pour comprendre comment fonctionne Google. Le moteur de recherche effectue un vrai travail de fourmi. Beaucoup de robots examinent de haut en bas chaque contenu de chaque page publiée, il ne faut donc rien négliger et penser avant tout aux personnes qui vont te lire. En ayant les bases de son mode de fonctionnement, c’est un pas de plus pour mieux maîtriser le référencement naturel. Dans un premier temps, ton site gagnera des points et sera bien vu s’il est organisé clairement, s’il est facile à parcourir et qu’il offre un contenu rédactionnel informatif et optimisé.
